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C’est parti !

Jean-Denis Walter Jean-Denis Walter 1 juin 2025 3 min de lecture

L’exposition est ouverte depuis ce matin, elle se terminera dimanche soir prochain (8 juin)
56 Bld de Latour Maubourg, 75007 Paris
10h30-20h tous les jours, vernissage demain lundi à partir de 18h30.

Tripoli, le 23 août 2011. Un homme, armé de deux kalachnikovs, pousse un ballon devant une tente incendiée du complexe de Bab al-Aziziya, le bumker de Kadhafi, qui vient de tomber aux mains des insurgés.

La photographie du jour est allégorique, c’est ce qui nous était promis dans le cas d’une victoire du PSG hier soir. L’apocalypse.
C’est curieux quand même cette manie de vouloir tout détruire pour manifester sa joie. 
En lisant l’Equipe du jour, ce matin en terrasse, j’ai compris que ça n’avait pas été aussi loin quand même.
Pas calme, mais pas dingue.
Nous verrons comment se passe la parade cet après midi.
Mais revenons à l’image.
Son auteur, Philippe de Poulpiquet est à l’époque photographe au Parisien. Il couvre les conflits. C’est même sa spécialité.
Il est en Lybie en 2011, pendant ce qu’on a appelé le Printemps arabe, une vague de contestions populaires plus ou moins intenses qui avait enflammé plusieurs pays, comme une réaction en chaine. 
Philippe est à Tripoli, devant le bunker de Mouammar Kadhafi en flammes. 
Cette scène surréaliste se déroule sous ses yeux.
Un milicien, indifférent au chaos qui dans un jeu d’enfant pousse un ballon le sourire aux lèvres.
Une photographie incroyable qui a été légitimement primée.
J’ai amené un tirage sur l’exposition en cours.
Dérangeante mais fascinante.
Je l’avais repérée à l’époque, elle avait pas mal fait de bruit et tout de suite contacté l’auteur.
Le rapport au sport est là, bien là. c’est même le sujet principal. Le détail qui porte la photographie.
C’est probablement la seule photographie de Philippe que je n’aurais jamais au catalogue.
Alors comme ça on se dit que ce n’est pas une photographie facile à accrocher chez soi mais malgré tout, neuf tirages tout formats confondus sont partis sur les 30 mis à vente au départ.
C’est une photographie à avoir dans une collection.
En cliquant sur l’image vous aurez toutes les infos.
Par le lien du bas, la proposition du jour
J’ai avec moi un 80X120 d’une merveille de Gérard Rancinan
Un portrait du marathonien Haile Gebreselassié réalisée en Ethiopie en 1996, un peu avant les Jo d’Atlanta.
Je vous conseille même de lire l’histoire par le lien du bas.
Le format que j’ai avec moi n’apparait pas sur le site. Le format existe, il est en edition de 8.
Gérard a accepté ce qu’il estime être un petit format pour ses portraits de sportifs.
Mais il ne souhaitait pas que j’en fasse une publicité particulière, ses œuvres habituelles démarrant au format 125 de petit côté.

« Tu peux évoquer ce format auprès de tes habitués, mais pas le faire apparaitre sur le site. Il sera produit  comme les autres, en diasec avec caisse américaine affleurante. Et le prix sera de 10.000€ ».

Un prix sous lequel il refuse de descendre. mais je peux le faire sur ma part. 
Aujourd’hui et jusqu’à dimanche inclus, ce sera 8000€. Vous pouvez venir le voir.