Je suis là jusqu’à demain soir de 10h30 à 20h tous les jours, à la galerie Durev, 56 Bld de Latour Maubourg 75007.
La photographie du jour est celle d’un grand souvenir. récent mais fort.
Elle s’ajoute aux quatre que j’avais déjà sélectionnées de Charlotte Wilson et dont j’avais parlé il y a quelques jours. Son auteure Catherine Steenkeste avec qui je travaille depuis les JO était déjà l’auteure du célèbre « Poster ». Le dunk ravageur de Guershon Yabiusele sur Lebron James en finale du basket des derniers JO et elle est en exposition en ce moment.
Celle-ci ne peut être dans l’exposition évidemment je ne l’ai reçue qu’hier. Mais elle peut être produite très vite. Toutes les infos en cliquant dessus.
Catherine a tardé à me l’envoyer, restée en Allemagne pour les deux matches de l’équipe de France qui suivaient. Mais avec celles de Charlotte Wilson et les deux siennes que je viens d’ajouter j’ai mon compte.
Tout est dit.
Une version assez proche mais plus recadrée d’un photographe polonais avait fait la une de l’Equipe, avec le titre « Ici c’est paradis » recadrée pour des raisons de formats de Une, mais c’est comme ça que je la préfère parce qu’on les voit tous et que tout y est en fait.
En petit format celle de Charlotte est sans doute plus pertinente, plus directe et les tirages que j’ai déjà à la galerie sont magnifiques. Mais à partir du format 40X60, celle-ci a quand même un vrai truc.
Et pour en finir avec cette soirée un peu folle, je vous encourage à aller jeter un œil sur la page d’Eliot Blondet qui lui était au Parc des Princes où trônaient quatre écrans géants dans un stade archi comble.
Moi c’est simple, 46000 personnes qui se retrouvent pour regarder la télé continue de me fasciner.
J’ai gardé deux photos de cette soirée que vous pourrez voir sur le site.
Bon, le temps presse, l’expos se termine demain et il est temps de vous parler de mon offre du jour.
Elle concerne également un grand moment du foot français.
C’est un triptyque, placé juste au dessus de la Nadal de Gianni Ciaccia dont je vous ai parlée.
Trois tirages signés Lionel Hahn qui décomposent l’ouverture du score par Zidane en finale de la Coupe du monde 1998 contre le Brésil. Elle est chorégraphique.
Nous l’avons au départ mise dans une toute petite édition, seulement 5 exemplaires en tout.
Le premier est déjà vendu et l’acquéreur avait d’ailleurs préféré l’avoir en trois cadres identiques séparés.
C’est une option mais je la préfère comme ça. En un seul cadre.
C’est donc le N°2/5 pour cette pièce et son pris est de 4000€ : 3000€ jusqu’à demain soir.
Mais comme chaque photographie est un miracle, je vais laisser Lionel raconter les circonstances pour celle-ci.
« Lors de cette coupe du monde, très peu de places étaient attribuées à l’avance avant les rencontres (ce qui n’est plus le cas depuis 2002). Les photographes étaient classés en 3 groupes de priorité et c’est tout.
Au top départ de chaque groupe c’était la ruée afin de pouvoir choisir la place désirée. Pour la finale, mon but était d’être le plus proche du poteau de corner côté banc français ce qui impliquait une course sur les 3/4 du rectangle qu’est un terrain de foot. Une course folle au grand bonheur du public déjà présent. Ça les amusait beaucoup et on peut les comprendre. J’étais surchargé : 3 boîtiers , 6 objectifs dont un 400/2.8, et un 600/4. Du très lourd, genre parcours du combattant avec bardas. Je démarre comme une bombe, je suis dans le groupe de tête mais peu après le passage du dernier poteau de corner (soit déjà une course de plus de 150m) je me prends les pieds dans les câbles TV et je m’étale de tout mon long, le sac du 600 me passant au dessus de la tête, la honte. L’impression qu’un stade entier se moque. Grand moment de solitude…Je réalise que trop de gens m’ont doublé pendant cet incident et hors d’haleine, je décide de prendre la place où je suis tombé. J’aurais du être de l’autre côté du but… Et je n’aurais jamais pu faire cette séquence. »
Essayez de trouver le temps de passer ce week end pour la voir en vrai. C’est bien mieux.