L’exposition vient de se terminer et je pense déjà à la suivante. Elle aura lieu début octobre au même endroit à Durev. Si les finances de la galerie le permettent j’aimerais produire plus d’œuvres, je n’ai pas tout en sock et faire une exposition avec un thème. L’incroyable finale de Roland Garros de dimanche dernier me donne une idée. La une de l’Equipe était magnifique avec plein cadre une photographie de l’étreinte finale après plus de cinq heures de baston de Sinner et Alcaraz.
C’est beau le sport.
Il y avait tout, le respect mutuel et la relation que va créer entre eux des matches de ce niveau.

Et comme on a pas fini d’en bouffer des Sinner-Alcaraz, ils ont fait le trou avec la conccurence, forcément on pense à tous les grands duels de ce jeu, mais aussi dans tous les sports.
Je vais réfléchir à ça une expo dédiées aux Grand Duels du sport
Evert-Navratilova, Borg-McEnroe, Sampras- Agassi ou Federer-Nadal ou Dkjoko, mais dans tous les sports.
Le crunch en rugby, Barcelone Real en foot Senna-Prost, Anquetil-Poulidor ou Pogacar-Vingegaard etc etc…
Bref, ça aurait de la gueule. J’ai tout l’été pour réfléchir à ça et pour le financer grâce à vous.
Je n’ai pas encore toutes les photos de la finale alors ce match de digue ne sera pas la photographie du jour. Mais j’ai choisi une image qui donne l’esprit de cette future exposition
Une photographie de Jose Gegundez, prise pendant un choc Real Madrid – Barcelone en 2019
Alors sans préjuger de rien, on peut imaginer que ce n’est pas Messi qui a mis le feu aux poudres. Sergio Ramos a du quand même bien le rouer de coups pour que le petit soit dans et état. Il a du passer l’après midi à lui massacrer les chevilles pour que Messi d’ordinaire assez zen devienne fou.
Ça joue ça joue diraient certains.
Mais l’œuvre existe aussi en triptyque, on les voit se rapprocher l’un de l’autre et Messi est exaspéré. Ramos l’a rendu littéralement fou.
En tous les cas cet affrontement là, ils en ont joué des matches l’un contre l’autre, fait partie des grands duels.
Mais nous avons tout le temps d’y revenir.
Avant ça revenons à cette « une » de l’Equipe avec les deux joueurs enlacés. Et pourtant le duel a été féroce.
Il fallait qu’il y a ait un vainqueur, un perdant et ce dernier a été remarquable de fait play.
Je n’étais pas trop « Sinner » avant ce match, je le trouvais super boring. Mais depuis il m’est devenu sympathique. La grande classe. ET comme Carlos Alcaraz est aussi super bon esprit, c’est un match qu’on a envie de revoir souvent et ça va se passer comme ça.
Si je vous parle de cette « Une » que j’ai trouvé très belle, c’est aussi parce que ce n’est pas tout le temps le cas et c’est pour fracasser la Une suivante, celle d’aujourd’hui.
Je ne sais pas ce qui leur prends avec cette frénésie de photomontages en « Une » qui consiste à tordre des photos pour qu’elles disent la même chose que le titre.. C’est fou cette manie. A petites doses, bon, c’est parfois pertinent, mais c’est une habitude, un mode opératoire, et c’est très souvent vraiment raté.
Comme si il fallait dire deux fois la même chose au lecteur, en texte et et aussi en image, parce qu’on pense qu’il n’est pas très malin… C’est irrespectueux, blessant presque. (Ils me prennent vraiment pour un demeuré).
Le photomontage du jour du jour est à vomir.
L’information : Le prodige lyonnais Ryan Cherki va partir pour Manchester City.
Le titre est rigolo, Cherk’in the City, mais ensuite ça se gâte.
Ils ont choisi une photo du jeune champion en civil qui tire sa valise. Ils l’ont détourée et collée sur une photo pas terrible su stade de Manchester City avec Welcome to Manchester City peint sur le mur…
Plus lourd tu fais pas.
C’est au cas où le lecteur, pourtant affranchi, n’aurait pas compris le titre…
Waouhhh !!!
Au bout du compte, Cherki est en grand et détouré il ressemble un peu à lui même mais après une cure de cortisone.
Un gnome atteint de macrocéphalie, pour résumer.
J’ai été voir la photo de base, il est dans un couloir et marche vers le photographe. Elle est très bien comme ça. Mais détourée avec la disproportion des différents éléments, ça la rend horrible. Leçon 1 : « comment massacrer une photo ? »
Hier c’était lundi de Penteçôte, probablement pas de stars au service graphisme, mais c’est quelque chose.
Il y a quand même un mec qui a dit : « c’est super, envoie comme ça ! »
Mais où sont les rails où sont le goudron et les plumes !!!
J’imagine la mamie de Cherki lui disant : « Ryan, t’as fait la une de l’Equipe, c’est génial !, Je la veux pour mon salon pour la montrer à mes copines ».
« Non Mamie non, c’est pas moi, c’est une erreur. Mais bientôt ça va arriver t’inquiète. Je ferai la « Une », tu seras fière ».
Alors vous vous direz, de quoi je me mêle ? Il est amer… Il est rancunier …
Non, mais c’est encore un peu mon journal. J’y ai travaillé, je le lis tous les jours depuis mes seize ans et ce sera le cas jusqu’à ma mort (s’il existe encore)… Je l’aime.
Donc oui j’estime avoir le droit de critiquer aussi souvent que j’encense.
J’aime les photographies et les voir martyrisées comme ça pour rien, pour un résultat final à gerber, ça me fait du mal.
Le staff photo de ce journal est impressionnant, que des pointures et je me dis qu’ils doivent parfois vivre un cauchemar. Un jour c’est top et le lendemain c’est honteux. Je pense que l’exploitation de leurs images ne les fait pas danser sur les tables tous les jours. Un jour je leur poserai la question.
Il faut aimer le journalisme mais aussi le photo journalisme pour bien faire ce métier. Si on pense qu’une photographie n’existe que pour être mutilée, dépecée, alors on passe à côté de quelque chose. Ça s’appelle l’émotion.
C’était mon coup de gueule du jour et franchement je suis désolé de vous l’imposer. fallait que je le crache depuis ma tanière de Joinville. J’ai acheté l’Equipe ce matin, en papier, le vrai, je l’ai déplié et j’ai eu envie de pleurer.
Une petite promo pour finir et pour redescendre.
Alors qu’est-ce que j’ai sous le yeux en me promenant dans mon stock … Alors…
Laurent Gudin est passé me voir hier ici.
Je vais partir sur une photo extraite de son travail. Elle est prête dans deux formats.
Il ne faudrait pas qu’elle tombe dans les pattes de la Direction artistique de l’Equipe, ils seraient capables de la détourer… On ne verrait plus le sable…
C’est une photographie de lutte sénégalaise vraiment magnifique.. Ils arriveraient à la rendre banale.
Vous la verrez par le lien du bas
J’ai un petit format 48X48, un tirage argentique fait par l’auteur. Superbe !
N°1/9 de l’édition argentique dont le format est unique, celui-ci. je la laisserai partir à 1000€
et un grand format 80X80, tirage pigmentaire en gros 100X100 avec l’encadrement. N°1/9 de l’édition pigmentaire (9 ex tous formats confondus) : Je la laisse partir à 1100€ encadrement 60X60 verre musée inclus.
Pour toutes ses photographies faites à l’ancienne avec un boitier argentique, Laurent a deux éditions de 9, une de tirages qu’il fait lui même à l’agrandisseur pas plus ni moins que 48X48 sur papier baryté et une édition pigmentaire, choisie généralement pour les grands formats.
Encadrement avec verre musée. Je la laisserai partir à 1900€
Compte tenu du cout de sa production, vous devriez vous jeter dessus. C’est cadeau et c’est mon conseil.
Pour la voir c’est le lien ci dessous.
Pour les infos de la photographie du jour, Messi vs Ramos, il suffit de cliquer dessus.