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Haka

Jean-Denis Walter Jean-Denis Walter 19 mai 2025 4 min de lecture

Je vous en avais parlé à l’époque,  mais pour moi le Haka des All blacks lors de la dernière confrontation avec l’équipe de France, le 16 novembre dernier, a été le plus beau que je n’ai jamais vu.
Grace à un savant jeu de lumière, le stade de France avait magnifié ce rendez vous toujours très spectaculaire. Ça envoyait du bois !

Deux photographes de la galerie étaient sur ce coup. leur position est très complémentaire.
Frédéric Porcu, l’auteur de la photographie du jour était sur le côté. L’effet est saisissant.
Je vais l’exposer pour la première fois pendant l’exposition qui arrive.
1er au 8 juin inclus à l’Espace Durev, la galerie des Invalides. La seule qui compte vraiment pour moi.
56 Bld de Latour Maubourg 7e.
10h30-20h tous les jours sans interruption les deux dimanches qui encadrent cette période inclus.
Vernissage le lundi 2 à partir de 18h30.
J’ai longuement hésité à faire plusieurs vernissages pour que chacun trouve le bon moment.
Mais je vais faire plus simple.
Un seul vernissage donc, le lundi,  qui se terminera quand il se terminera. Et tous les autres jours, le bar sera ouvert de 18h30 à 20h, donc ce sera comme des répliques. Plus brèves mais pas moins intenses.
A vous de vous organiser si vous voulez venir en groupe. 
Mais revenons au Haka de Frédéric. C’est quelque chose. Elle sera encore plus puissante en grand format.
Frédéric numérote globalement. 30 tirages en vente  tous formats confondus et on numérote au fur et à mesure quel que soit le format choisi. Simple, efficace !
Julien Poupart était l’autre auteur présent. Sa « casquette » de photographe officiel de la Fédération lui donne plus de souplesse pour évoluer où bon lui semble.
Il avait choisi d’être au centre, entre les deux équipes
Nous allons essayer de reproduire ça pendant l’expo.
A l’endroit au fond où la galerie de resserre, nous allons mette deux tirages face face un qui représente les Blacks et l’autre les bleus au même moment.
Pour donner une idée.
Mais en fait l’idéal serait de les exposer dans un couloir en face l’une de l’autre. Ce serait très fort et ça marchera très bien même avec des formats raisonnables. 
Vous verrez c’est saisissant. 
J’écris mois en ce moment, beaucoup moins. J’ai un peu de mal à retrouver le rythme après mes mésaventures balinaises. Je ne suis pas inspiré et pas rigolo. Je préfère laisser passer l’orage et laisser tout ça revenir tranquillement. Et ça va revenir.
Je sens déjà comme je suis excité à l’idée de cette nouvelle exposition. 
En attendant, je ne vais pas essayer de forcer. 
Normalement, il y a des idées qui passent, j’en saisi une et je tire le fil et c’est parti.
En ce moment, rien ne vient, pas le moindre petit fil qui dépasse.
C’est troublant.
Je ne veux même pas essayer d’être drôle si rien ne se passe. Surtout pas.
On a tous des amis, des relations, qui veulent être marrants, qui croient l’être parfois et qui ne le sont pas.
C’est un cauchemar.
Quand ce sont des amis on peut leur faire remarquer que ce n’est pas leur jour, quand ce sont des relations, on tente un petit rire poli en rêvant d’être ailleurs. La soirée peut être interminable. 
Je vais faire profil bas et me contenter du syndical, vous donnez des nouvelles, des choses à savoir et rester plus près des photographies.
Je me réjouis de vous voir bientôt et que tout ça redémarre.

Je passe du temps eu stockage en ce moment, je soupèse, je réfléchis à ce que je vais exposer en plus des nouveautés qui seront nombreuses. Je vais quand même faire une proposition du jour. un truc sur lequel vous allez vous jeter. Je sis retombé sur un tirage d’Harald Hauswald, un photographe allemand issu de l’ex RDA. Il a fait une série magnifique que j’avais publiée dans HOBO ma dernière contribution à L’Equipe.
Il a suivi pendant plus de vingt ans les fans de l’Union Berlin, un club qui était basée dans la partie Est de la ville et qui est aujourd’hui important. A travers eux il raconte de l’Allemagne. la réunification et la suite
la photo sur laquelle jeu suis tombée est surprenante et drôle
Vous la verrez en cliquant sur le lien ci-dessous. Harald est un mec à l’ancienne, il ne travaille qu’en NB et toujours en argentique. C’est le photographe de rue, le genre qui grapille et son travail est un témoignage. 
C’est un 40X60 qui est le format unique, édition de 15.
Encadrement inclus elle est à 1750€. Elle sera à 990€ aujourd’hui pour passer sous la barre et parce que.
Je vous encourage à lire l’histoire, pour ceux qui ne la connaissent pas. 
Les ultras de l’Union avaient un code d’honneur quand ils affrontaient les fans des équipes adverses :
Pas de coup de pied à un mec est à terre, à moins de porter des baskets. 
La classe quand même.
La photographie proposée ne montre pas ça, plutôt une célébration vraiment marrante après un but.
Quand les enfants sont plus zens que leurs parents.