Jean-Denis Walter
Ce n’était pas l’émeute pour le vernissage. Je le qualifierai d’assez calme. Petite cuvée.
Mais vous avez tout le temps.
Je ne repars que dimanche en fin de journée. Je suis toujours au 56 Bld de Latour Maubourg 7e tous les jours de 10h30 à 20h jusqu’à dimanche inclus.
Aujourd’hui Hélène est venue de Metz déjeuner avec moi. Elle avait envie de revoir Latour-Maubourg.
Pour ceux qui suivent la galerie depuis longtemps, elle n’est pas une inconnue. Nous avons travaillé ensemble plus de quatre ans, de 2015 à 2019. On peut dire qu’elle a été déterminante dans le développement de ce projet.
Pour résumer tout ce que je savais pas faire elle savait, notamment ne termes de communication, mais pas que.
C’est simple elle est arrivée comme stagiaire et elle est repartie avec des actions de la société. Ça vous donne une idée de ce que je lui dois et la considération que je lui porte.
Bref.
Je voyais bien qu’elle me regardait du coin de l’œil quand je regardais le menu. Elle est comme une nièce. J’ai fait un discours à son mariage qui vous aurait tiré une larme. Donc elle est soucieuse de ma santé et de mon hygiène de vie.
Elle a tenté de m’embarquer dans le plat du jour « healthy », un filet de daurade aux spaghettis de courgettes… Ça peut se concevoir en entrée éventuellement, alors que je salivais pour un fish & chips noyé de sauce tartare avec du pain pour saucer.
« C’est aussi du poisson » ai-je tenté,
Mais devant son regard consterné je me suis rabattu sur le pavé de saumon ratatouille et je dois dire qu’avec une demi baguette ça passe très bien.
Bref, c’était super de la voir et surtout de la voir là.
A l’époque c’était l’adresse permanente et nous y étions tous les jours. C’était comme un retour en arrière.
Elle avait lu ma lettre qui disait que c’était peut être la dernière exposition ici. Elle a sauté dans le train.
Il s’avère que ça va se passer moins vite que prévu et que j’ai un sursis jusqu’à la fin de l’année civile.
J’ai donc réservé deux périodes de plus, une fin septembre et l’autre pour l’exposition de Noël début décembre. Vous savez, celle où vous faites vos cadeaux.
J’ai vendu quelques tirage depuis le début de l’expo mais curieusement plus souvent de photographies qui ne sont pas dans exposition. Ça arrive fréquemment parce que les gens profitent de venir voir pour concrétiser des acquisitions qu’ils ont en tête.
Ça déclenche.
C’est toujours comme ça avec un verre de Chardonnay. On se sent plus décontracté.
En circulant sur le site avec moi, C, un fidèle qui cherchait de la F1 pour offrir est tombé en arrêt devant la photographie du jour. Drivers de Bernard Cahier qui raconte un briefing de pilotes avant le départ du GP d’Afrique du sud en 1973.
J’adore cette photo et je l’avais un peu oubliée.
Au début quand je l’avais mis en vente et mise en photographie du jour, trois tirages étaient partis très vite parce que c’est quand même quelque chose si on aime les looks « seventies » et l’ambiance cambouis et boulons.
C’est une époque ou les coureurs mourraient souvent en course. IIs étaient les héros des temps modernes. Sur les quatre du premier plan, Peter revson, François Cevert, Jackie Stewart et Emerson Fittipaldi, les deux de gauche sont morts en course. Fittipaldi avait coutume de dire : » Si tu sens en contrôle de la situations, c’est que tu ne vas pas assez vite ».
La photos est super et les attitudes et les coupe de cheveux absolument mythiques.
Si vous vous promenez dans la rue aujourd’hui avec les favoris d’Emerson Fittipaldi, vous prenez le risque d’être vendu à un cirque.
Mais quand C a flashé dessus, je lui ai dit : « t’as raison elle est top. N’hésite plus ».
C’est donc le N°5 du format 40X60 qui est aujourd’hui en vente mais mon conseil sera de ne pas négliger les formats supérieurs. En grand dans un intérieur, elle fera parler. En plus elle est mixte d’une certaine manière. On peut l’aimer pour différentes raisons.
Bref, ce sera mon conseil du jour.
Pour la proposition, celle qui ne se refuse pas, et comme j’aimerai repartir avec moins de choses qu’au départ, je vais la faire sur une des photographies de l’exposition. Comme elle est.
J’ai à ma droite Haka 6 de Julien Poupart, le haka All Blacks de l’automne dernier au Stade de France, le plus beau de l’histoire.
C’est un 60X90, déjà un beau format, encadré en diasec (sous plexi) avec caisse américaine affleurante. J’ai tenté une photo à l’Iphone qui vous donnera une bonne idée. Vous le verrez par le lien du bas.
Avec cet encadrement magnifique elle est à 2000€. ce sera 1500€ pour celle ou celui qui la prend et surtout qui vient la chercher avant dimanche 20 heures. Ça peut se faire aussi lundi matin quand e finirai mon décrochage. Mon but étant de repartir avec la kangoo plus légère, c’est la condition.
Je ferai une proposition de ce genre tous les jours, j’aurais même du y penser plus tôt.
Si certains d’entre vous qui sont déjà passé et qui ont repéré un truc mais l’ont trouvé trop cher, ils peuvent me le souffler… On arrive à s’entendre.
