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Nouvelle-Zélande

Jean-Denis Walter Jean-Denis Walter 1 juillet 2025 4 min de lecture

Ce matin et alors que le XV de France se prépare à partir en tournée en Nouvelle Zélande, j’ai foncé à la librairie chercher un livre commandé il y a un moment. Je me l’étais réservé pour les vacances.
L’essai d’un autre monde de Pierre Michel Bonnot (Solar). Le livre part de l’essai de Sadourny (Nouvelle Zélande – France 1994) qui donne la victoire aux bleus à trois minutes de la fin et est devenu dans le monde anglo saxon the try of the century.
Pourquoi ? Parce qu’était là (Eden Park à Auckland) et parce que c’était eux (les All blacks).

Un pays où l’on apprend très jeune que le rugby est le seul sport qui vaille d’être pratiqué si l’on ne veut pas être condamné au célibat perpétuel :
 » Mais tu joues à quoi ? Seriously ? Tu fais ça en plus du rugby j’imagine. »
Pierre-Michel y raconte le rugby d’avant, juste avant l’ère professionnelle, époque ou journalistes et joueurs se côtoyaient de loin pendant le match et de beaucoup plus près pendant les troisièmes mi-temps, à l’hôtel ou pendant les transferts. Uns sorte de colonie de vacances ou certains prenaient des gnons et ou les autres en témoignaient. 
J’ai grandi en lisant les livres de Denis Lalanne, Le grand combat ou les plus hauts poteaux du monde qui racontaient ces tournées avec un souffle tellement puissant que je les préférais à n’importe quel roman d’aventure.
« Vas te coucher Alexandre Dumas ! Et lis plutôt XV coqs en colère avant de dormir pour comprendre ce qu’est l’épique ».   
ll y avait tout, le voyage, les grands histoires de rugby et d’amitiés, et la magie du jeu.

Je voulais me garder ce livre pour les vacances, mais j’ai craqué et commencé à le lire en marchant pour rentrer chez moi. Un arbre placé sur le chemin pourrait en témoigner. Il me tarde de finir cette lettre.

Les tournées de l’équipe de France, pour ma part, je les suis aujourd’hui en levant un sourcil, un seul.
Mais quand ils partent là-bas c’est tout autre chose. Même si ce n’est plus exactement la même chose.
Pierre Michel part de cet essai que je me suis refait trois fois ce matin pour raconter une époque et même un autre monde.
La photographie du jour est signée Nacho Hernandez, un photographe qui a beaucoup travaillé sur le rugby dans le monde, essentiellement en évitant l’élite et les grands matches pour n’en retenir que l’âme.
J’adore son travail mais je ne sais pas pourquoi, après plusieurs échanges ni lui ni moi, occupés à d’autres choses probablement, n’avons été jusqu’au contrat alors que c’était notre souhait à tous les deux. La vie tout ça. Il a beaucoup voyagé et notamment en Nouvelle Zélande, où il fait cette photo magnifique pendant un match de collège où les New Plymouth highschool boys donnent de la voix dans les tribunes du Cully Ground, leur antre.
Je n’ai pas encore les infos, mais je sais que Nacho  fonctionne en édition de 25 tous formats confondus.
Si quelqu’un se montre intéressé, ce sera l’occasion d’aller plus avant pour une future collaboration.
je pourrais mettre ça dans la corbeille de mariage.
Elle est tout ce que j’imagine du rugby d’en bas au pays du long nuage blanc.

Et si je l’ai choisie, c’est parce que c’est Pierre-Michel justement qui avait attiré mon attention sur ce photographe au retour d’un Festival dans le Tarn, Rugb’images, où il n’est présenté que des photographies et des documentaires sur le seul sport qui compte là-bas aussi.
PM me sert aussi de rabatteur à l’occasion.
Et quand il avise un talent, il lui dit simplement d’un frémissement de moustache :  » Signe chez JD ! » 
Une sorte de proposition à la Don Corleone, ce celles qui n’attendent qu’une seule réponse : Oui Monsieur, prononcée en baissant les yeux.

Bon… Je ne vais pas trainer, j’ai un livre à lire. 

Par le lien du bas, la proposition du jour
Un autre photographe trouvé par Pierre-Michel et qui m’avait confié son œuvre comme si sa vie en dépendait, du moins le croyait-il. 
Un photographe espagnol aussi, mais basque. Il y tient. Mais ça ne l’empêchait pas de claquer des dents en me présentant sa pépite : « C’est Mr Bonnot qui m’a dit que vous pourriez être intéressé … »
Carlos de Cos Azcona a fait ça un jour de brouillard à l’école de ruby d’Eibar.
Une photographie sur laquelle je ferai la remise qui va bien : – 20% sur tous les formats. Une offre qui tiendra jusqu’au départ de ma prochaine lettre. 
Pour la voir c’est par le lien ci-dessous.