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Ombres

Jean-Denis Walter Jean-Denis Walter 14 juin 2025 3 min de lecture

Cette petite merveille s’ajoute aux Twins de Corinne Dubreuil une photographie plus ancienne pour exprimer le talent pur. 
La sentir, la voir puis la faire… 
Chapeau bas. 
Magnifique.
Dernière finale de Roland dont je n’ai pas fini de parler. Carlos Alcaraz et un ramasseur.
C’est Lionel Hahn qui su saisir ça. Superbe.

Il faut la voir, la cadrer et attendre que le petit pose les balles sur la raquette et hop !
C’est simple comme un coup de fil.
Penser à extraire les sujets du cadre et ne garder que leur ombres portées.
Elle n’est pas seulement insolite, elle est très belle.
Et puis c’est un peu Le Roi est mort, vive le Roi. 
Comment il a remis les chaussons de Papa le petit, je n’en reviens pas.
Et je vous l’annonce on va en bouffer.
Mais comme il est merveilleux à voir jouer, je ne chouine pas, je me réjouis.
Des finales comme ça, ce n’est pas ce qui va nous dégouter de ce jeu.
Et puis j’y pense à chaque fois que je vois un match avec une vraie dramaturgie. Le mec qui a inventé le système de comptage des points au tennis est un génie.
Un point à jouer et tout peut se passer encore.
Dans tous les grands sports, la limite de temps fait qu’à un moment et ben c’est réglé, même si on a déjà vu des trucs dingues. Quand PSG mène 5-0 à quelques minutes de la fin, on peut se détendre. 
Au tennis non. C’est même comme ça que s’écrivent les légendes. 
Graphiquement l’image est vraiment superbe.
Pour Twins de Corinne Dubreuil, faite avec le même reflexe de ne garder que les ombres, s’ajoute une dimension. Elle fait réfléchir.
Vous la verrez par le lien du bas.
Finale du double messieurs de l’US Open,
Les frères Bryan, qui jouent à domicile célèbrent leur victoire.
La synchronisation quasi parfaite de leur explosion de joie fait réfléchir sur la gémellité. 
Oui les Bryan sont frères jumeaux (monozygotes) et quand ils sont contents et le montrent pas un geste totalement spontané, et bien ils font exactement pareil… 
Moi je trouve ça fascinant.
Ce n’est pas une chorégraphie qu’ils auraient répétée. La seule devenue leur protocole était de sauter l’un en face de l’autre avec choc puissant pecs contre pecs. Ils le faisaient après chaque victoire. Un pogo de célébration face à face, genre bons petits gars de Californie. ce qu’ils sont en somme.
Alors elle a cette dimensions là en plus
Mais le principe est le même. 
Avoir le cran et le génie de sortir son sujet du cadre en le photographiant à un moment où tout se passe très vite. Il ne faut pas réfléchir des heures. Le photographe soit suivre son instinct.
Je crois, sans être tout à fait sûr, que j’ai un tirage prêt à la galerie de Twins
De mémoire un 60X90 en diasec sans caisse américaine, ce serait le N°3/10 de ce format et ma proposition sera de vous offrir l’encadrement (qui n’est pas donné).
Je pourrais confirmer ça mardi après vérification.