Un mot sur l’œuvre
(GRAN005)
Nous sommes en 1997, Michael Schumacher est au sommet de sa gloire.
Déjà doublement titré sur la Benetton, il a rejoint (deux ans avant) l’écurie Ferrari avec laquelle il sera encore cinq fois champion de monde.
La séance photo a été réalisée en Suisse, tout près du domicile du champion.
Je l’avais rencontré quelques temps avant sur un circuit et nous avions pris date de manière informelle. C’est un homme intelligent et je pense que les grands champions le sont souvent.
Rares sont ceux qui m’ont déçus.
Je voulais le photographier sous la pluie parce qu’il était un pilote encore plus remarquable dans ces conditions-là. Nous étions près de chez lui et les conditions météo n’étaient pas favorables au projet. Il ne pleuvait pas. J’ai alors demandé aux pompiers locaux s’ils accepteraient de participer à la photo. Ravis de rencontrer le champion, ils étaient venus avec leur camion pour, à l’aide de leur lance à incendie, créer cette pluie artificielle nécessaire à l’image.
C’était le matin, Il faisait frais et il ne portait que ce simple blouson. Quelques heures plus tard, il partait pour Barcelone où il devait participer au GP d’Espagne. La photo s’est remarquablement passée. Il m’avait donné le temps qu’il fallait et je pensais avoir mon image.
Rentré sur Paris, j’écoutais France info et parmi les nouvelles, les premiers essais du Grand Prix pendant lesquels le reporter expliquait que Michael Schumacher n’avait pu donner son meilleur parce qu’il souffrait d’un refroidissement…
Le choix de Jean-Denis
Je suis toujours très admiratif de ce que Gérard Rancinan arrive à obtenir de ses sujets quand il réalise un portrait. Il réussit même avec des stars, des personnalités parfois compliquées ou des champions qui ont été photographiés des centaines de fois à les surprendre et à nous surprendre en les déplaçant, en les sortant de leur zone de confort et de communication. Il réussit à les amener dans son monde et à payer de leur personne pour travailler à la réalisation de l’image. Ils ne le regrettent jamais.
Une image forte, à la hauteur de cette légende du sport automobile.
Tirages disponibles
Format : 125×175 cm
Edition de 8
Format : 150×210 cm
Edition de 6
Format : 180×252 cm
Edition de 3
+ 5 EAÉpreuve d'artiste Une épreuve d'artiste est une impression supplémentaire réalisée en plus du tirage courant numéroté d'une œuvre d'art. Ces impressions, souvent marquées "E.A." (Épreuve d'Artiste), sont généralement réservées à l'usage personnel de l'artiste et ne sont pas destinées à la vente. tous formats confondus
Tirage argentiqueTirage argentique Processus photographique traditionnel qui utilise des papiers recouverts d'une émulsion de gélatine contenant des sels d'argent sensibles à la lumière. Ce procédé repose sur un développement chimique qui révèle l'image capturée sur une pellicule, puis la transfère sur du papier photographique. Les tirages argentiques se distinguent par leur rendu unique et la possibilité d'intervention humaine à chaque étape, ce qui peut donner des résultats légèrement différents pour chaque tirage d'une même image. Ils sont souvent appréciés pour leur qualité et leur durabilité, bien qu'ils soient sensibles à l'humidité et à la chaleur. sous plexiglas, bord aluminium noir