Au filet

Un mot sur l’œuvre

( REF : SPHI005)
Tous les français en âge de le faire se souviennent ce qu’ils faisaient, où ils étaient, en cet après-midi du 5 juin 1983. Il y a des moments comme ça, où, que l’on aime ou pas le sport, on ne peut pas ne pas être au courant. Il y a des jours comme ça où la télé, la radio ou simplement les autres vous ramènent à l’évènement et vous happent.

Yannick Noah, en action durant la finale du tournoi de Roland Garros contre Mats Wilander.

Je savais que contre Wilander, Yannick allait être très offensif. C’était son jeu naturel, mais contre cet adversaire, très régulier du fond du court, c’était encore plus important. Alors j’ai beaucoup travaillé de la «fosse», endroit prévu pour les photographes à demi enterrés sous la tribune. Placé là, c’est idéal pour faire des gros plans du joueur qui est face à vous. Yannick était toujours très dynamique et puissant à la volée. J’étais sûr de faire de bonnes images.

Le choix de Jean-Denis

Il y a des milliers d’images de Yannick Noah en action. Au service, au smash, les deux coups qui ont fait sa gloire, de son légendaire revers chopé aussi et de tous ses autres gestes et attitudes de champion. Mais si on ne devait en retenir qu’une, pas forcément la plus spectaculaire, mais celle qui résumerait le champion et son jeu, ce serait celle-la.
Elle nous dit tout de sa détermination, de son amplitude, de son énergie, de sa nature d’attaquant, de, de …
Elle résume et raconte que Yannick Noah restera un grand joueur de tennis.