The Golden moment

Un mot sur l’œuvre

Le titre de la photographie fait référence au moment vécu par l’auteur, pas à la couleur de la médaille de Gabriel Médina, qui n’a prit que le bronze aux JO de Paris 2024.
Nous sommes à Teahupoo où se déroulaient les épreuves de surf et le surfeur brésilien en termine avec son run qui l’envoie en quart de finale. Il célèbre par un saut de célébration dont il est parfois coutumier. Il manifeste sa joie tout en remerciant Dieu de lui avoir donné une si belle vague dans un moment important.

Les spécialistes le savent. Gabriel et certains autres surfeurs peuvent avoir à l’occasion des célébrations spectaculaires. Il faut le savoir et rester très attentif une fois le run terminé. Il peut se passer quelque chose et tout va très très vite. On peut facilement passer au travers.
Certains des photographes savent ça, d’autres moins. Parmi tous les photographes présents pour les JO, certains ne suivent pas le circuit du surf régulièrement et ne s’y attendaient pas.
Gabriel Médina m’a offert l’image, j’ai su la saisir.
La puissante machine de guerre de l’AFP mon commanditaire sur ces JO a fait le reste. La photographie est devenue virale. Elle s’est enflammée comme une trainée de poudre. Elle est devenue célèbre.

Il m’a fallu des heures, des jours, des nuits et des semaines pour décider quoi faire de cette incroyable photo. Après que cette image a traversé le monde plusieurs fois, à travers tous les médias, partagée sur les comptes de médias sociaux de célébrités telles que Lewis Hamilton, Neymar, Kirk Hammet, les forums de discussion et même dans toutes les conversations…. Les gens m’ont demandé ce que j’allais faire de cette photo qui avait déjà changé ma vie, et si j’allais vendre des tirages, comment, à quel prix …
Le choix était simple mais cornélien. Un photographe ne fait pas tous les jours une photographie comme celle-ci. En terme de célébrité La photographie d’une vie.
Edition limitéeÉdition limitée Fait référence à une série de tirages d'une œuvre photographique qui est limitée à un nombre spécifique de copies. Cela signifie que l'artiste ou le photographe décide de produire un nombre restreint de tirages d'une image particulière, souvent numérotés et signés, ce qui en augmente la rareté et, potentiellement, la valeur. (Limited edition) VS édition ouverteÉdition ouverte Il n'y a pas de limite au nombre de tirages qui peuvent être produits. L'artiste peut continuer à imprimer des copies de la photographie aussi longtemps qu'il le souhaite. Les tirages ne sont généralement pas numérotés, bien qu'ils puissent parfois être signés par l'artiste. Les éditions ouvertes rendent l'œuvre plus accessible à un plus grand nombre de personnes, car il n'y a pas de restriction sur le nombre de copies disponibles. (open)
Deux écoles, deux manières de voir.
Limited : Peu de tirages, prix élevés, donc tirages réservée à quelques uns.
Open : une option qui me permettait de la vendre à un prix raisonnable et faire le bonheur de plus tous en la valorisant quand même. Cette option permet aussi de la laisser disponible pour toujours. Elle ne sera jamais épuisée.
C’est cette dernière option que j’ai choisie pour cette photographie.

Le choix de Jean-Denis

Voilà l’histoire. Un seul autre photographes l’a faite. Pas le même angle, pas tout à fait le même cadrage. Mais celle-ci est the big one. Elle a gagné ses galons de photographie des JO et le monde entier l’a vue et commentée d’un  » Wouah !!!! » compréhensible dans toutes les langues.
Pourquoi ? alors que ce n’est pas la première fois que Gabriel Medina tente ce geste.
Parce que cette fois-ci tout est parfait.
La position, la suspension, il est comme en lévitation au dessus de l’océan redevenue calme et même le surf qui par la traction du fil d’attache s’est mis comme par miracle au garde à vous derrière son propriétaire.
Elle est déjà une des grandes photographies de l’histoire du sport et de la photographie.
Pour les photographies iconiques de Neil Leifer, il a fallu des décennies pour qu’elles le deviennent, pour celle-ci seulement quelques heures. Les temps ont changé mais les merveilles restent.